Premier prix du hackathon Tezos HEC pour 2 ENSTA Paris

Achraf Ait Sidi Hammou et Karim Rkha Chaham étaient à la tête de l’équipe qui a remporté le premier prix du hackathon Tezos HEC dans la catégorie Transition WEB 2 >> WEB 3.

Comment aider les entreprises de la blockchain et des cryptomonnaies à comprendre qui sont leurs clients ? C’est le défi qu’ont décidé de relever les membres de l’équipe « Light House » constituée par Achraf Ait Sidi Hammou et Karim Rkha Chaham lors de ce Hackathon Tezos HEC.

Comme l’explique Karim Rkha Chaham, « des entreprises se lancent dans le WEB 3, les applications et plateformes décentralisées reposant sur les blockchains, sans connaître leurs clients. Elles dépensent une part considérable de leurs levées de fonds dans des opérations marketing pour lesquelles elles n’ont aucun outil d’analyse de leur retour sur investissement. Or il est possible de déduire de précieux enseignements de la blockchain, l’historique des transactions. »

Pour Achraf Ait Sidi Hammou, « le premier défi, c’était de convaincre d’autres étudiants de passer le week-end du 7 au 9 octobre avec nous pour développer cette solution. Le deuxième défi, c’est le principe même d’un hackathon : former une équipe de gens qui n’ont jamais travaillé ensemble, et savoir qui va faire quoi, surtout quand certaines compétences sont manquantes alors que d’autres sont redondantes. C’est là que mon expérience de secrétaire général de TAEP, la Junior Entreprise d’ENSTA Paris, a été déterminante car j’y ai beaucoup appris en matière de gestion d’équipe ! »

Premier prix du hackathon Tezos HEC pour 2 ENSTA Paris
Les membres de l'équipe "Light House" qui a remporté le premier prix du hackathon Tezos HEC dans la catégorie Transition WEB 2 >> WEB 3. De gauche à droite, Axel de Sinzogan, Hortense Combe, Nadir Tita, Yassine Hargane, Karim Rkha Chaham, Achraf Ait Sidi Hammou, Paul Llagonne et Hugo Danet.

Les autres membres de l’équipe étaient Hortense Combe, Hugo Danet, Yassine Hargane, Paul Llagonne, Axel de Sinzogan et Nadir Tita.

Développé dans la nuit du 8 au 9 octobre, le prototype fonctionnel de cette solution a par la suite été présenté à un jury très exigeant de professionnels du secteur, qui lui ont décerné le premier prix de sa catégorie.

Un succès qui s’est construit dès la première année du cycle ingénieur d’ENSTA Paris, où Karim et Achraf se sont rencontrés : « Nous avons cofondé en 2020 l’association ENSTArtup, dont l’objet est de promouvoir l’entrepreneuriat à l’École. Nous y avons organisé des rencontres avec d’anciens élèves qui ont de très beaux parcours d’entrepreneurs (entre autres Guy Pezaku ou Tristan Kalos), ou dans la Silicon Valley (François Chollet). Cela nous a confortés dans l’idée qu’en sortant d’ENSTA Paris, on avait toutes les cartes en main pour créer des entreprises technologiques performantes » confirme Karim.

Une ambition que Karim a choisi de concrétiser par un double diplôme ENSTA-HEC afin d’allier expertise technique et approche business, tout en suivant le cursus création d’entreprise d’ENSTA Paris : « Ce cursus aménagé est vraiment une formidable opportunité de passer une année quasiment à temps plein sur son projet de création d’entreprise, et seule ENSTA Paris propose ça parmi les meilleures écoles d’ingénieurs. Ça a été un critère déterminant dans mon choix d’école. »

Achraf s’est pour sa part orienté en 3e année vers le profil « Entrepreneuriat-intrapreneuriat », qui s’appuie sur une formation au management et à l’entrepreneuriat autour de la problématique de l’innovation. La pédagogie est axée sur le réexamen de projets développés par les étudiants, pour révéler leurs potentiels de valorisation économique. « Ce profil correspond tout à fait à mes attentes, et je pense d’ailleurs qu’il pourrait être proposé, sous une forme à définir, dès la 1ere année. Il y a plein de porteurs de projets d’entreprise à ENSTA Paris. Ils auraient tout à gagner à la création d’une structure dans laquelle parler de leur envie d’entreprendre, partager leurs expériences, et pourraient participer ensemble à des hackathons, lesquels se révèlent très formateurs comme en témoigne le premier prix décerné à notre projet » conclut Achraf.