En fin de deuxième année, chaque élève ingénieur d’ENSTA Paris se doit d’avoir réalisé un projet de recherche (PRe). Ce projet prend la forme d’un stage pouvant durer jusqu’à 4 mois au sein d’équipes de recherche appartenant à des laboratoires académiques ou industriels, en France ou à l’international.
Le projet de recherche se conclut par la rédaction d’un rapport et une soutenance devant un jury. Les projets ayant recueilli les commentaires les plus élogieux de la part des encadrants peuvent prétendre au concours du meilleur projet de recherche ENSTA Paris, lequel distingue 3 lauréats au travers d’autant de prix, plus un prix du public. Sur un total de 300 PRe soutenus, les finalistes étaient cette année au nombre de 17, dont 6 en distanciel car à l’étranger pour la poursuite de leurs études.
La cérémonie s’est ouverte par un mot d’accueil de Thomas Loiseleux, directeur de la formation et de la recherche d’ENSTA Paris. Après avoir rappelé que l’ingénieur ENSTA est avant tout un scientifique et que près d’un tiers des jeunes diplômés de l’École poursuivent en doctorat, Thomas Loiseleux a présenté les finalistes ainsi que les membres du jury, constitué d’enseignants-chercheurs et de membres du personnel des services supports d’ENSTA Paris.
Après quoi les présentations des 17 candidats se sont enchaînées, chacun disposant de 3 minutes et d’un seul support visuel pour tenter de faire comprendre au public l’intérêt des travaux menés durant son projet de recherche.
Pendant les délibérations du jury, Pierre Larroque, président de la SAE, Société des Amis de l’École qui assure la dotation des prix, a présenté l’historique et le rôle de l’association dans le soutien aux activités de recherche et de formation d’ENSTA Paris.
Au terme des délibérations du jury, le premier prix a été décerné à Arthur Cabon pour son projet « Simuler le comportement du cœur en fusion d’un réacteur nucléaire » réalisé au Laboratoire d’étude de la physique du corium de l’IRSN de Cadarache.
Le deuxième prix est revenu à Clément Rager, qui a présenté en distanciel son projet « Bille-Papier-Ciseaux ! Étude de l’extraction d’une bille ensevelie sous un tas de feuilles » mené au sein du Département des matières molles de l’Institut de physique de Rennes.
Le troisième prix a récompensé Raphael Bouldoires pour son projet présenté en distanciel « Roses, cassures et mécanique de la rupture », accueilli à l’Institut Jean Le Rond d’Alembert de Sorbonne Université.
Enfin le prix du public est allé à Maria Teresa Sarmanho Freitas pour « Plus petit, plus efficace et plus écologique : le double transistor GaN » conduit au Laboratoire GeePs de Gif sur Yvette.