L’impression 3D en première ligne

Dans la dernière livraison de Polytechnique Insights, la revue de l’Institut Polytechnique de Paris, Fabien Szmytka, enseignant-chercheur de l’UFR de mécanique de l’ENSTA, révèle la place qu’a déjà prise l’impression 3D sur les champs de bataille.

Si les zones de conflit ne sont pas les premiers endroits auxquels on penserait spontanément pour installer un fablab, les nouvelles technologies ont tellement révolutionné la façon de faire la guerre qu’elles ont tout naturellement trouvé leur place au contact même du front. L’exemple des drones est bien connu depuis le début du conflit ukrainien en 2022, mais une autre technologie, celle de l’impression 3D, se révèle déjà incontournable sur le champ de bataille :

« Il existe plusieurs procédés et matériaux dans la fabrication additive, ce qui offre une large gamme d’usages et de possibilités. Mais en pratique, de nombreuses réparations sont effectuées avec des imprimantes 3D du marché telles que celles que nous connaissons tous ! » constate Fabien Szmytka.

Il révèle également que des essais de fabrication additive métallique, permettant la réparation d’équipements lourds, ont été menés par l’Agence européenne de défense, mais ne sont pas encore suffisamment fiables dans leur version mobile pour être déployés sur le champ de bataille.

Fabien Szmytka vérifie une pièce réalisée en fabrication additive
Fabien Szmytka, enseignant-chercheur de l'UFR de mécanique de l'ENSTA, vérifie une pièce réalisée en fabrication additive.

Quels sont les autres avantages de la fabrication additive pour les combattants en première ligne ?