Ces prix sont l’exact reflet de l’engagement et de l’excellence de l’équipe d’ENSTA Paris au cours de ce challenge, en dépit des nombreuses embuches rencontrées en chemin.
Le challenge CoHoMa a permis à une quarantaine d’entités issues du monde de l’industrie, de la recherche et de l’enseignement supérieur de préparer la conduite de missions de reconnaissance homme-machine sur le terrain, en l’occurrence le camp de Beynes dans les Yvelines.
Réparties en 10 équipes, ces entités se sont affrontées en jouant le rôle d’unités de reconnaissance robotisées immergées dans un scénario réaliste inspiré de situations de combat vécues par les soldats de l’armée de Terre. Chaque équipe devait engager un minimum de 3 robots et/ou drones sur un parcours émaillé de nombreux pièges. Ceux-ci, qu’ils simulent un char ou des unités de combat ennemies, devaient être neutralisés un par un avant que l’unité de reconnaissance puisse reprendre sa progression.
En dépit d’une pluie diluvienne ayant grevé sa préparation, l’équipe d’ENSTA Paris, emmenée par Alexandre Chapoutot, a été une des seules à franchir « Lima 3 » dans le temps imparti, dernière ligne avant l’objectif final.
En remettant les prix de l’interface homme-machine et de la combativité à l’équipe d’ENSTA Paris, le Commandant d’escadron de Brosse a tenu à saluer le fait que « malgré les aléas du terrain, les opérateurs d’ENSTA Paris n’ont rien lâché et sont passés en mode télé-opération de leurs robots, soulignant l’importance du mode dégradé. »
En participant à ce challenge, l’équipe d’ENSTA Paris a pleinement contribué aux réflexions portées par la Task Force Vulcain, initiée par l’armée de terre en 2021. Le challenge CoHoMa, organisé par le Battle Lab Terre et labellisé par l’Agence Innovation Défense (AID), ambitionne de tirer parti des possibilités offertes par l’innovation robotique afin de produire une rupture opérationnelle sur le champ de bataille à l’horizon 2040.
