« Fidélisation ». Pour Grégoire Sion Suaudeau, président de l’association jusqu’en avril dernier, cela a été le maître mot du mandat qui vient de s’achever. « Nous avons procédé à une refonte complète des processus de fidélisation en nous appuyant sur un réexamen de la logique profonde de ce que devait être une Junior-Entreprise. La fidélisation commence dès la première prise de contact, et pas à la fin de la mission. L’impact positif de cette démarche s’est tout de suite fait sentir. »
Une tendance que confirme Églantine Herbeaux, vice-présidente interne et responsable du suivi des études, en l’illustrant d’un seul chiffre : « Sur l’ensemble des missions que nous avons signées cette année, 45% l’ont été avec des entreprises déjà clientes, preuve de leur satisfaction par rapport à nos prestations. »
De fait, avec un chiffre d’affaires flirtant avec les 150 000 euros au terme d’une progression de 34% sur l’année précédente, ce fut une année record pour TAEP.
Un succès directement lié à l’investissement de l’ensemble du mandat, dont quasiment tous les membres ont signé au moins une étude. « Nous sommes restés très soudés du début à la fin du mandat, et c’est sans doute cette union et cette solidarité sans faille qui a fait notre force et permis de porter TAEP vers de nouveaux horizons » se félicite Grégoire Sion Suaudeau.
« Mais nous avons également tous bénéficié à titre individuel de cet investissement collectif, notamment en montant en compétence, grâce à l’expérience acquise en matière de gestion de projets. »
Pour Eglantine Herbeaux, « outre le fait d’apprendre à monter et gérer une équipe, cette expérience nous a aussi confrontés à la réalité du terrain, à la possibilité de l’échec et comment y faire face, des notions qui ne sont abordées que de façon très théorique pendant les cours ! »
Ces résultats et cet état d’esprit sont de bon augure pour le nouveau mandat, qui sous la présidence de Nicolas Hadjiefstathiou aura notamment pour mission de mener à bien la fusion des Junior-Entreprises de Paris-Saclay et de Brest. Un processus qui débutera dès la rentrée prochaine avec une mutualisation des recrutements sur les deux campus.
« Tout comme l’union a fait notre force au cours de ce mandat, la réunion des deux Junior-Entreprises sera nécessairement bénéfique. Cette fusion est une opportunité pour apporter sur chaque campus de nouvelles compétences et spécialités, élargir la gamme des prestations offertes, mobiliser plus d’étudiants selon les besoins, et bien sûr élargir le vivier des clients potentiels grâce au plus grand réseau d’alumni » conclut Grégoire Sion Suaudeau.
