ENSTA Paris est une école d’ingénieurs pluridisciplinaire qui propose une formation d’excellence. Elle fait partie de l'Institut Polytechnique de Paris, qui réunit six Écoles, institution d’enseignement et de recherche de premier rang en France et à l’International.
Sous la tutelle du ministère des armées, ENSTA Paris délivre une formation pluridisciplinaire, qui permet à ses diplômés d’exercer dans de nombreux secteurs d’activité correspondant à ses domaines d’excellence, comme les transports automobile, ferroviaire ou naval, les énergies, la robotique, l'ingénierie mathématique, le numérique ; des secteurs et des domaines en phase avec les besoins des grandes entreprises.
ENSTA Paris est située à Palaiseau au cœur d’un campus composé de nombreux établissements et institutions scientifiques.
La recherche fait partie des grandes missions de l’École. Elle est réalisée, pour moitié, par les enseignants-chercheurs de l’École et pour l’autre moitié, par des chercheurs du CNRS, de l’INRIA et de l’École polytechnique travaillant dans les locaux d'ENSTA Paris. L’École compte six unités de recherche.
Du génie maritime aux enjeux contemporains de l'ingénierie
L'origine de l'École remonte à l'initiative d'Henry-Louis Duhamel du Monceau, inspecteur général de la Marine, qui a identifié le besoin d'apporter aux maîtres-charpentiers de marine les connaissances théoriques, notamment en mathématiques et physique, nécessaires à une meilleure compréhension de leur métier.
Après avoir créé une première école à Toulon, il la transfère à Paris en 1741, date qui marque l'origine de notre établissement en tant que plus ancienne école d'ingénieur de France. Après avoir connu une éclipse de 7 ans pour des raisons budgétaires, il parviendra en 1765 à convaincre le duc de Choiseul de la réouvrir. Il continuera à la diriger tout le restant de sa vie.
Hébergée à l'époque dans le palais du Louvre, l'École des Ingénieurs-Constructeurs de Vaisseaux Royaux ainsi créée deviendra par la suite l'École Nationale Supérieure du Génie Maritime.
Elle a fusionné en 1940 avec l'École d'Application de l'Artillerie Navale.
En 1970, la Délégation Générale pour l'Armement (DGA) a fusionné l'école avec trois autres de ses établissements, également écoles d'application de l'École polytechnique :
● L'École Nationale Supérieure des Poudres, créée en 1900,
● L'École Nationale Supérieure de l'Armement, fondée en 1936,
● L'École des Ingénieurs Hydrographes de la Marine, elle aussi d'ancienne tradition.
Ainsi fut constituée l'École Nationale Supérieure de Techniques Avancées (ENSTA Paris), avec pour mission de former des ingénieurs aux enjeux des grandes transformations des secteurs stratégiques tels que le transport, l'énergie ou encore la défense. Les compétences scientifiques de chacune des écoles fondatrices se retrouvent dans la large palette des disciplines pratiquées à ENSTA Paris en matière de recherche, ainsi que dans le caractère généraliste de son enseignement et la variété des approfondissements offerts aux élèves.
En décembre 2010, ENSTA Paris et l'ENSTA Bretagne (ex-Ensieta) créent le groupe ENSTA pour valoriser des formations et des activités de recherche de haut niveau.
Octobre 2012, l'école investit ses nouveaux bâtiments, certifiés HQE (Haute Qualité Environnementale), sur le plateau de Palaiseau à côté de l'École polytechnique.
Fin 2018, École Polytechnique, ENSTA Paris, ENSAE Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis s'allient afin de créer un institut de sciences et de technologies de rang mondial. Il s'intitulera Institut Polytechnique de Paris. Désormais associé à HEC Paris, l'institut développe sa notoriété ainsi que celle de ses écoles à l'international.
ENSTA Paris est aujourd'hui un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, constitué sous la forme de grand établissement (EPSCP-GE), placé sous la tutelle du ministre des Armées.
Le catamaran Techniques Avancées
Le catamaran Techniques Avancées fait partie de l’Histoire plus récente de l’École.
Conçu par les élèves d'ENSTA Paris au début des années 1990, avec l'aide du Laboratoire de Mécanique de l'école, d'ingénieurs de la DGA, notamment M. Lefaudeux, ainsi que de la DCN, ce catamaran est muni de 3 foils et propulsé par des ailes rigides. Dès la vitesse de 15 noeuds, ses coques sortent de l'eau, portées par les foils, et le bateau "vole" au-dessus du clapot.
Il a établi le 24 juin 1997, en rade de Toulon, le record du monde de vitesse à la voile pour les bateaux de grande taille (catégorie D : surface de voilure supérieure à 27,88 m2). Barré par Gérard Navarin, avec Christian Colombo comme équipier, il a atteint la vitesse de 42,1 noeuds, homologuée sur un trajet de 500m.