A l'occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, toute la communauté ENSTA réaffirme son engagement à "Ne Rien Laisser Passer" en matière de violences sexistes et sexuelles (VSS).
Cette lutte contre les VSS est une priorité de l’Etat, du ministère des armées. Dans ce contexte, depuis le début 2018, l’ENSTA Paris s’est doté d’un dispositif contre le harcèlement, les discriminations et les violences sexuels concernant aussi bien les étudiant(es) que le personnel. Il se compose d’un réseau de 4 personnes dont l’action est répartie de la façon suivante :
- Action ciblée sur la vie étudiante au niveau du campus (2 personnes dont le responsable de la vie étudiante). Cette action s’interconnecte naturellement avec celles des associations étudiantes de l’Ecole qui abordent cette thématique ;
- Action ciblée à l’attention des personnels de l’Ecole par le chargé de prévention ;
- Action de la référente égalité Femmes/Hommes qui anime ce réseau, assure la cohérence des actions en interne mais aussi avec l’ensemble des partenaires associés (CGE, CDEFI, ministères, MESRI, IP Paris…).
Ce dispositif, qui est aussi un dispositif d’écoute des victimes et des témoins, est complété autant que de besoin par des personnes sensibilisées à cette thématique ou souhaitant s’impliquer. Actuellement il regroupe également un étudiant en cours de cursus du cycle ingénieur, une ancienne élève et la psychologue de l’ENSTA Paris. Ce dispositif, comme les victimes ou les témoins, peuvent s’appuyer sur la cellule THEMIS du ministère des armées qui est dédiée à cette lutte : themis [at] intradf.gouv.fr
La plaquette ci-dessous rappelle la reconnaissance par le droit français des VSS comme des infractions punies par le code pénal. Sont concernés : le viol (crime), l’agression sexuelle (délit), le harcèlement sexuel (délit), l’exhibition sexuelle (délit) et l’outrage sexiste (contravention).
Comme dans la société, cet engagement fort de l’Ecole doit permettre à la parole de se libérer et aux victimes de pouvoir relater les faits en confiance en sachant que l’Ecole prendra en compte leur démarche et initiera les démarches administratives adéquates.