Pour Rémi Deronzier, c’est la perspective de mettre en pratique les savoirs théoriques accumulés pendant les deux ans de classe prépa qui a été la principale motivation à choisir la voie par apprentissage. Il avait hâte de découvrir le monde de l’entreprise, tout en sachant que c’était une première expérience professionnelle significative qu’il pourrait valoriser sur son CV. Par ailleurs, le fait d’être rémunéré par l’entreprise lui a permis d’être totalement autonome financièrement, un avantage très appréciable par rapport à ses camarades ayant choisi la voie étudiante. Une fois diplômé, Rémi Deronzier a décidé de poursuivre ses études et a rejoint le Mastère spécialisé en entrepreneuriat de CentraleSupelec, en partenariat avec l’Essec, toujours en alternance.
Romain Crouvizier a quant à lui été attiré par la thématique de formation mise en avant dans la voie par apprentissage, celle de l’ingénierie système, formation très pluridisciplinaire qui permet de dialoguer avec tous les experts rencontrés en entreprise. C’était aussi pour lui une façon de gagner en indépendance et de quitter les bancs de l’école afin de gagner en « soft skills », ces fameuses compétences comportementales transverses tant recherchées par les entreprises. Son diplôme en poche, Romain Crouvizier a décidé de compléter sa formation en suivant le Mastère spécialisé ILEMS (Ingénierie des systèmes autonomes de localisation et multisenseurs) d’ENSTA Paris, où l’intégralité des cours est assurée par des ingénieurs en activité dans les plus grandes entreprises françaises du domaine. Grâce aux contacts noués pendant ses périodes en alternance, il a pu faire entièrement financer cette formation par un grand groupe.
Nicolas Stukator a choisi pour sa part de battre en brèche les idées reçues sur la formation par apprentissage : dans le cas d’ENSTA Paris, il ne s’agit en aucun cas d’une formation au rabais puisque le diplôme obtenu à l’issue est exactement le même que celui délivré au terme de la voie classique. L’excellence de la formation est préservée tout au long du cursus, notamment grâce à la première année qui reste commune aux deux voies. Pour preuve de cette excellence, Nicolas Stukator suit actuellement un master 2 en électronique, à l’issue duquel il envisage de poursuivre en thèse. Être en capacité d’obtenir un doctorat dans la foulée d’une formation par apprentissage, difficile de mieux démontrer que la voie par apprentissage d’ENSTA Paris est dans les faits une voie d’excellence.
